Login

Grande distribution Les consommateurs déçus par le goût des pêches blanches et des tomates

La qualité des tomates et des pêches blanches vendues en grandes surfaces ne convainc pas les consommateurs français. Et même en payant plus cher, le goût n’est pas forcément au rendez-vous. C’est le verdict sans appel de l’étude publiée par la CLCV (Association nationale de défense des consommateurs et usagers) le 17 août 2016.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Pour la septième année consécutive, l’association de consommateurs a procédé entre la mi-juin et la mi-juillet à plus de 50 dégustations à l’aveugle auprès de 850 consommateurs de deux des principaux fruits de l’été : les pêches blanches et les tomates. L’an dernier, la CLCV s’était intéressée aux tomates et aux fraises.

73 % d’avis négatifs sur l’ensemble des fruits

 

L’enquête conclut qu’avec « 73 % d’avis négatifs sur l’ensemble des fruits vendus en grande distribution, il est grand temps qu’une mobilisation de l’ensemble des professionnels s’opère ». Les dégustations montrent « à nouveau que la qualité n’est pas au rendez-vous pour les consommateurs et qu’il n’y a pas de relation entre le prix et la qualité ».

 

Sur les tomates, qui cette année ont été vendues au prix moyen de 2,30 €/kg, seuls 32 % des consommateurs déclarent aimer le produit. C’est moins que l’an dernier, où 38 % d’entre eux avaient une opinion favorable. Sur le goût, seuls 20 % le jugent agréable ou très bon, tandis que 13 % l’estiment désagréable et 40 % le trouvent insipide.

Pas de différence liée au prix

 

La CLCV remarque que les notes attribuées diffèrent peu selon que l’on achète sa tomate au prix fort, 3,10 €/kg, ou bon marché, de 1,40 à 2,10 €/kg. Même constat pour les pêches blanches : « payer plus cher ses pêches ne constitue pas une garantie de satisfaction, loin s’en faut », souligne l’association.

 

Concernant la qualité globale, la satisfaction est un peu meilleure, 51 %, que pour les tomates, « mais avec 28 % des répondants qui les qualifient de « ni bonnes ni mauvaises », des progrès importants restent à faire sur la qualité », estime l’association. Les pêches plates ou espagnoles apparaissent satisfaire davantage les consommateurs que les rondes ou celles en provenance de France, note également la CLCV.

[summary id = "10024"]

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement